© Youssef M. Ismail

Si le calendrier musulman est important pour vous – comme il devrait l’être pour chaque musulman –, vous savez certainement que nous sommes au mois de jumada ath-thani 1440, sixième mois du calendrier hégirien.

Comme tous les mois, petit tour du monde des comités d’observation du croissant de lune (hilal). Vue hier soir, 29 jumada al-awwal, la lune annonçait le 1er jumada ath-thani pour aujourd’hui 6 février. Dans le cas contraire, le 1er jumada correspond à demain 7 février.

L’OLMF (Observatoire lunaire des musulmans de France) n’ayant pas publié ses résultats, nous commençons avec l’organisation britannique Wifaqul Ulama qui indique sur Twitter que le croissant de lune n’a pas été observé hier soir : le mois de jumada ath-thani débute demain, a-t-elle décrété.

En Afrique du Sud, le constat et la date retenue sont identiques.

Tout comme au Maroc, comme on peut le lire sur le site Internet du ministère des Habous et des Affaires islamiques qui a retenu la même date : le 1er jumada ath-thani 1440 correspond au 7 février 2019.

Aux Etats-Unis, il en est autrement, car le hilal y a été observé selon plusieurs comités d’observation. Le Chicago Hilal par exemple annonce que le croissant de lune a été vu à San Diego, sur la côté Ouest. Il décrète que le 1er jumada ath-thani 1440 correspond au 6 février 2019.

Même décision du Central Hilal Committee, qui ajoute que le hilal a aussi été vu à Berkeley et dans la baie de San Francisco.

Toujours aux Etats-Unis, cette photo, publiée par le CrescentWatch montre le hilal observé hier soir.

Sur l’île de la Réunion, la lune n’ayant pas été vue, les savants locaux ont décidé que le mois de jumada ath-thani débute jeudi 7 février (plus précisément, selon le référentiel islamique, aujourd’hui après la prière du maghrib).

Plus que trois mois avant le début du mois de ramadan 2018 – 1440 qui devrait débuter aux alentours du 6 mai prochain, in sha’a-Llah.

Connaître le calendrier musulman est impératif, car lié à la pratique.
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Ramadan 2019 – 1440. Plus qu’environ onze semaines avant le premier jour du mois de ramadan. Autrement dit, ramadan, c’est déjà demain.

Le neuvième mois du calendrier hégirien (le calendrier musulman) devrait en effet débuter en cette année 1440 de l’Hégire aux alentours du 6 mai prochain.

D’ici là, on peut attendre passivement, on peut égrener les jours, mais on peut aussi s’y préparer concrètement.

Se préparer en jeûnant

Préparer son corps en jeûnant régulièrement, par exemple en ce début de semaine à l’occasion du jeûne des jours blancs. Les journées sont encore relativement courtes, c’est un atout.

Lire – Jeûne des jours blancs pour jumada ath-thani 1440

On peut en outre observer le jeûne (facultatif) de jours particuliers, dont les plus connus sont les lundis et les jeudis. Pour celles et ceux qui préfèrent se préparer quand ils ne travaillent pas ou quand il n’y a pas cours, les week-ends et vacances scolaires sont tout indiqués.

Lire – Jeûnes facultatifs : l’appli Fasting Reminder vous les rappelle

On peut aussi avant de commencer cette préparation au mois de ramadan s’adonner à ce fameux jeûne dit “intermittent”. Rien de compliqué à cela : il suffit d’espacer par exemple son dîner et son petit déjeuner de douze heures. Autant dire que ce type de jeûne est accessible à qui à déjà observer celui de ramadan.

Se préparer en lisant le Coran

On peut établir un planning progressif de lecture du Coran. Chacun sait qu’il est bon de terminer la lecture du Livre saint durant le mois de ramadan. Pour y arriver, il faut réussir à lire vingt pages par jour.

Coran – ©Shutterstock

Or cela peut être difficile si le reste de l’année le Coran fait malheureusement figure de bibelot. Pour autant, la mise en place d’un calendrier de lecture à appliquer quotidiennement sur les onze semaines à venir permettra à celles et ceux qui lisent peu, voire pas, le Coran d’aborder sereinement ramadan.

Se préparer en agissant pour autrui

Les associations à vocation sociale ou humanitaire ne manquent pas en France. Si le mois de ramadan est une école pour soi, un mois pour devenir meilleur, il est aussi un mois pour les autres. Je deviens meilleur aussi en me préoccupant d’autrui.

Sans revenir sur l’obligation pour le musulman de se soucier de son voisin, coreligionnaire ou non, indiquons simplement que partout en France les mosquées, votre mosquée, font face plutôt à une pénurie de bonnes volontés qu’à un tsunami de femmes et d’hommes qui veulent apporter temps et compétences.

Ainsi, il serait heureux que chacun réfléchisse dès aujourd’hui à l’apport qui pourrait être sien à l’occasion du mois de ramadan. Vous pouvez par exemple cette semaine demander aux responsables de votre mosquée ce qu’ils ont éventuellement d’ores et déjà programmer. Vous pouvez en outre parcourir le Web à la recherche d’initiatives portées ça et là, en France et dans le monde, et voir dans quelle mesure vous pourriez vous en inspirer.

Ramadan se prépare en s’investissant concrètement dès aujourd’hui.
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Rajab – © Shutterstock

Nouveau mois du calendrier musulman. Après jumada ath-thani 1440, sixième mois du calendrier hégirien, nous voilà au mois de rajab, mois sacré en islam.

Lire – Rajab : savez-vous que nous sommes en plein mois sacré ?

Voyons ensemble ce que les comités d’observation du croissant de lune (hilal) ont vu ou non lors de leur sortie mensuelle.

Commençons par l’OLMF (Observatoire lunaire des musulmans de France) qui indique sur Twitter avoir vu jeudi 7 mars sur leur site de Toulon le croissant de lune annonçant le mois de rajab.

Même observation en Grande-Bretagne, ce qui amène l’organisation britannique Wifaqul Ulama à décréter que le 1er rajab 1440 correspond à vendredi 8 mars 2019.

Au Maroc, le ministère des Habous et des Affaires islamiques indique sur son site officiel que le 8 mars 2019 correspond au 1er rajab 1440.

Aux Etats-Unis, le croissant de lune n’a été observé par aucun des trois comités que nous suivons régulièrement. Le Chicago Hilal annonce n’avoir pas vu le croissant de lune et décrète que aussi que le 1er rajab correspond au 8 mars.

Idem pour le Central Hilal Committee…

… et pour le CrescentWatch.

En Afrique du Sud, le croissant de lune (hilal) n’a pas été vu non plus. Pour autant, le mois de rajab y débute samedi 9 mars (du fait du décalage du mois précédent).

Samedi 9 mars, c’est aussi le 1er rajab sur l’île de la Réunion. La lune n’y a pas été non plus vue. On remarque, comme pour le mois dernier, que sur Twitter le compte SMS Mouslim service annonce la date selon le référentiel islamique : comme dans le judaïsme le jour (au sens de la date) débute après la prière du maghrib et non à minuit comme dans le calendrier grégorien.

Nous voilà donc à deux mois, seulement deux mois – lunaires – de ramadan 2019 – 1440 lequel devrait débuter aux alentours du 5 mai prochain, in sha’a-Llah.

Ne pas connaître les mois musulmans, c’est se déconnecter de la pratique de l’islam.
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Astrolabe arabe © Evan Bench

Avant d’en venir au sujet qui nous occupe, commençons par rappeler les noms des douze mois de l’année islamique, et donc du calendrier musulman.

1- Muharram | 2- Safar | 3- Rabia al awal | 4- Rabia ath-thani | 5- Joumada al oula | 6- Joumada ath-thania | 7- Rajab | 8- Chaabane | 9- Ramadan | 10- Chawwal | 11- Dhul qi’da | 12- Dhul hidja

Un calendrier méconnu, même parmi les musulmans

Tout le monde est capable, dès l’âge de sept ou huit ans, de décliner sans se tromper les noms des douze mois du calendrier grégorien (janvier, février, mars, avril, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre, novembre, décembre). Chez les non-musulmans comme chez les musulmans. Pour ces dernier, on ne peut malheureusement pas en dire autant des douze mois du calendrier hégirien, le calendrier islamique.

C’est là une aberration qui mène à d’autres aberrations plus graves lorsqu’on tient à observer au mieux les principes et obligations islamiques : la vie du croyant est rythmée par les mois lunaires. Citons un seul exemple : le calcul et paiement de la zakat al-mal (impôt social purificateur).

Calculer son montant nécessite de se référer à l’année lunaire et non à l’année solaire. Il n’est ainsi pas rare que des musulmans calculent leur zakat de janvier à janvier ! Ce qui non seulement fausse tout et qui n’a aucun sens, mais encore, conséquence directe, amène le croyant à une pratique erronée de ce pilier islamique.

Quatre mois sacrés en islam, mais pas ramadan

Ne pas connaître les mois musulmans, c’est se déconnecter d’un référentiel à la fois historique et religieux. C’est en outre manquer d’accueillir chaque mois selon son importance. Ramadan se prépare, notamment quand arrive chaabane.

Chawwal prolonge le jeûne de ramadan avec les six jours de jeûne surérogatoires vivement recommandés. Dhul hija célèbre le pèlerinage. Le jour de haute importance Achoura a lieu au mois de muharram, premier mois de l’année musulmane. Ou pour finir citons les trois jours blancs, 13e, 14e et 15e jour de chaque mois, pendant lesquels il est fortement recommandé de jeûner.

Combien de musulmans savent par exemple que nous sommes depuis plus d’une semaine au mois de rajab ? Rajab, mois sacré en islam, avec trois autres mois : muharram, dhoul-qaada, dhoul-hijja, respectivement 1er, 11e et 12e mois du calendrier musulman.

Dans un hadith rapporté par les savants Al-Boukhari et Mouslim (que Dieu leur fasse miséricorde), le Prophète (paix et bénédiction sur lui) dans un hadith nous dit en substance : « Le temps a repris son cours tel qu’il était quand Allah créa les cieux et la terre : l’année compte douze mois dont quatre mois sacrées ; les trois se succèdent et ont pour nom dhul qi’da, dhul hidja et muharram et le quatrième rajab intercalé entre jumada et chaabane”.

Qui a été informé dans sa mosquée que nous sommes dans un mois sacré ? Quelle mosquée affiche clairement et ostensiblement tout au long de l’année le mois en cours ? Quelle mosquée offre à ses fidèles la possibilité soit de découvrir dans quel mois nous sommes soit de ne pas l’oublier ? Quelle mosquée se soucie de l’instruction élémentaire de ses fidèles ?

Si vous fréquentez une mosquée qui s’acquitte de cette obligation, vous a-t-on expliqués ce qu’implique un mois sacré dans la vie du croyant ? Y a-t-il des adorations particulières à observer ? Faut-il par exemple jeûner ? Ou au contraire est-il interdit de jeûner ? Que faire pendant le mois de rajab ou au contraire quelles innovations éviter ?

Bref, vous a-t-on dit que nous sommes en plein mois sacré, au mois de rajab ? Savez-vous ce que cela implique dans votre pratique personnelle ? Si la réponse à toute ou partie de ces questions est non, il est grand temps d’en discuter avec les responsables et l’imam de votre mosquée. Tout comme il est prioritaire que la transmission du savoir islamique ne se réduise pas à des khutba (sermon du vendredi) à rallonge. Il est par exemple très simple d’afficher en début de chaque mois le nom du mois, avant les trois jours blancs un rappel pour jeûner, à la fin de chaque mois un autre rappel cette fois pour observer la lune.

Last but not least, retenons que le mois de ramadan, qui devrait débuter cette année aux alentours du 6 mai, soit dans moins de sept semaines, n’est pas un mois sacré, mais un mois béni.

Combien de musulmans savent que nous sommes au mois de rajab, mois sacré ?
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Crédit photo – Beansoup67

Quelle est la date du premier jour de ramadan 2019 ou plus justement de ramadan 1440 ? La question se pose comme chaque année, particulièrement à l’approche du mois de jeûne et d’abstinence.

Calendrier musulman, calendrier lunaire

Selon le calendrier chrétien, nous sommes en 2019 ; selon le calendrier juif, en l’an 5779 et selon le calendrier musulman en l’an 1440. En islam, le calendrier, qui est lunaire et non solaire, commence le 16 juillet 622 date de l’hégire, l’émigration du Prophète (paix et bénédiction sur lui) vers la ville de Médine, anciennement Yathrib. D’où le nom du calendrier dit “hégirien”.

Ce calendrier se fonde sur les phases de la lune. Or dans une année lunaire, on compte non pas 365 jours, mais 354 jours, soit 12 mois de 29 ou 30 jours. Ceci explique le décalage entre calendrier solaire et calendrier lunaire et donc le fait que le mois de ramadan « avance » chaque année de dix jours.

En islam, la détermination des mois, elle aussi fonction de la lune, se base sur l’observation et demande des ajustements selon que le mois est de 29 ou de 30 jours.

Des divergences normales autour du début et de la fin de ramadan

Comme chaque année depuis des siècles, les musulmans du monde entier ne débuteront pas nécessairement le mois de ramadan le même jour. Il faut le dire : ce n’est pas un problème. Cette divergence autour du début de ramadan n’est pas nouvelle : dès les premiers temps de l’islam, les musulmans d’une région donnée ne commençaient pas nécessairement à jeûner le même jour que les musulmans de telle autre région.

Selon la tradition prophétique (sunna), on annonce le début du mois de ramadan après avoir cherché le croissant de lune 29e jour du mois précédent le mois de ramadan, le mois de chaabane, qui débute ce week-end. Si le croissant n’est pas visible, alors le mois de chaabane compte trente jours et le mois de ramadan débute non pas le lendemain du jour d’observation, mais le surlendemain ; ce conformément au hadith du Prophète (paix et bénédiction sur lui) qui dit : « Commencez le (mois de) jeûne en le voyant [= le croissant], et cessez le (mois de) jeûne en le voyant. Si (le croissant) demeure invisible, complétez trente jours dans le mois de cha’ban. » (traduction Maison-islam.com).

Or d’une contrée à l’autre, il est possible que les uns observent le croissant de lune alors que d’autres ne le voient pas. C’est ce qui explique que l’on dispose de récits anciens, des premiers temps de l’islam, attestant d’une divergence de dates, en l’espèce entre Médine et la région du Sham (actuellement la Syrie-Palestine).

Observation de la lune : cause du début de ramadan, accessible à tous

Contrairement à ce que l’on peut entendre ça et là, il n’y a pas d’opposition entre un point de vue moderne et un point de vue archaïque, entre la science et le calcul astronomique d’une part et la tradition et l’observation du croissant de lune d’autre part ; ce pour une raison très simple : ce qui rend le jeûne obligatoire, c’est l’observation effective du croissant lunaire ou l’accomplissement du mois précédent ramadan si la lune n’a pas été vue.

Abroger un tel fondement (asl) de la législation islamique par un élément qui n’appartient en rien à la shari’a n’est pas acceptable, comme le rappela voilà quelques années cheikh Ayyub, dans une intervention publique sur le sujet la veille de ramadan, dont nous vous livrons l’extrait suivant.

“Notre Prophète bien aimé (que les salutations et la paix divine soient avec lui) a fait de la vision lunaire ou de l’accomplissement du mois précédent de 30 jours en cas de non vision la cause rendant le jeûne obligatoire.

Une des sagesses de cet ordre prophétique est de lier l’obligation de cet immense acte d’adoration quatrième pilier de l’islam à une cause apparente.

Ceci afin que sa connaissance soit aisée et accessible à chacun, ce qui est d’ailleurs le cas de tous les piliers de l’islam s’adressant à toute la communauté.

Il n’est donc pas licite d’abandonner cet ordre général pour un autre qui ne s’adresserait qu’aux astronomes.”

Ce point est absolument crucial. Dans le reste de son intervention, cheikh Ayyub clarifie avec pédagogie les différents points qui émaillent la polémique autour du début de ramadan. Chacun comprend alors pourquoi le rejet de la sunna (observation du croissant lunaire) et le recours exclusif et a priori au calcul astronomique ne sont pas autorisés. Mais plus important encore: chacun retient que l’unité des jeûneurs dans une même contrée prime. Nous devons jeûner ensemble.

Lire – Début ramadan : abandonner l’observation de la lune n’est pas autorisé (cheikh Ayyub)

Cette année, le ramadan 2019 – 1440 devrait débuter aux alentours du 5-6 mai in cha’a-Llah. La date définitive sera connue la nuit du Doute, soit la veille après observation du ciel, comme l’exige la tradition.

Dans une même contrée, l’unité des jeûneurs prime. Nous devons jeûner ensemble.
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L’article Ramadan : à quelle date commencera-t-il cette année ? est apparu en premier sur Economie islamique.

Chaabane – © Shutterstock

Si le calendrier musulman a dans votre vie toute l’importance qu’il doit avoir dans la vie d’un musulman, vous savez qu’aujourd’hui nous sommes le 1er chaabane 1440. Nous voilà en effet arrivés au huitième mois de l’an hégirien, soit à un mois lunaire du mois de ramadan.

Faisons le tour, comme d’habitude, de quelques comités d’observation du croissant de lune (hilal) qui ont scruté le ciel à la fin du mois dernier, le mois de rajab.

En France, l’OLMF (Observatoire lunaire des musulmans de France) indique sur Twitter que le croissant de lune n’a été vu sur aucun de ces cinq sites, tous situés dans l’Hexagone, vendredi 29 rajab, soit vendredi 5 avril.

En Grande-Bretagne, l’organisation britannique Wifaqul Ulama publie une annonce identique et décrète que le 1er chaabane 1440 correspond à, aujourd’hui, dimanche 7 avril 2019.

Au Maroc, l’annonce mensuelle figure sur le site officiel du ministère des Habous et des Affaires islamiques : dimanche 7 avril 2010 correspond au 1er chaabane 1440.

Aux Etats-Unis, le croissant de lune n’a pas non plus été observé par plusieurs comités. Le Chicago Hilal décrète aussi que dimanche 7 avril 2010 correspond au 1er chaabane 1440

Idem pour le Central Hilal Committee…

… et pour le CrescentWatch.

En Afrique du Sud, c’est aussi cette date qui est retenue pour le 1er chaabane 1440.

Qui entend “chaabane” pense évidemment et surtout “ramadan”. Le mois de ramadan 2019 – 1440 est en effet à nos portes, puisqu’il devrait débuter aux alentours du 5 mai prochain, in sha’a-Llah.

#Ramadan, mois béni, est à nos portes. Il faut s’y préparer, maintenant.
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L’article Nous sommes le 1er chaabane 1440. Ramadan, c’est dans dans un mois est apparu en premier sur Economie islamique.

© olepeshkina – Shutterstock

La date du 1er chaabane retenue en de nombreuses contrées cette année correspond au vendredi 7 avril.

Lire – Nous sommes le 1er chaabane 1440. Ramadan, c’est dans un mois

Nous arrivons donc au milieu de ce mois, soit à deux semaines du mois de ramadan 2019 – 1440.

Deux semaines, juste deux semaines in sha’a-Llah. Et trois jours derniers jours blancs avant un mois de jeûne. Rappelons que les jours blancs sont les 13, 14 et 15 de chaque mois du calendrier musulman, auquel est associé un jeûne facultatif.

“O Abû Dharr, si tu jeûnes trois jours chaque mois, jeûne les treizième, quatorzième et quinzième” (rapporté par at-Tirmidhî, n° 761, an-Nassâ’ï, n° 2424) ; Milhân affirme : “Le Prophète nous enjoignait de jeûner les jours blancs : les treizième, quatorzième et quinzième” (rapporté par Abû Dâoûd, n° 2449, an-Nassâ’ï, n° 2432).

Source : Jeûner facultativement trois jours chaque mois – Maison-islam.com

Ce mois-ci, ces trois jours correspondent au 19, 20 et 21 avril, soit vendredi, samedi et dimanche. En plein week-end : excellente occasion de jeûner et ainsi de se préparer physiquement, psychologiquement et spirituellement au ramadan, n’est-ce pas ?

Dernier point : en France, les mosquées ne font pas leur job s’agissant du calendrier musulman, de l’annonce des dates des mois lunaires et des jours blancs. Dieu merci, chaque internaute peut pallier ce grave manquement en diffusant lui-même l’information : celui qui encourage à une bonne action a la récompense de celui qui l’accomplit.

Informons donc nos proches et nos amis, nos contacts et nos abonnés sur les réseaux sociaux, par SMS, par Whatsapp etc. soit en partageant cet article soit de toute autre façon l’essentiel étant que l’information circule et touche celles et ceux sensibles à la revivification de la sunna du Prophèteﷺ.

Le mois de ramadan 2019 – 1440 devrait débuter aux alentours du 5 mai prochain, in sha’a-Llah.

Revivifions ensemble la sunna de notre bien-aimé Prophèteﷺ.
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©Tolikoff Photography / Shutterstock

Avec le mois de ramadan 2019 – 1440 qui débute dans une dizaine de jours, aux alentours du 5 mai prochain in sha’a-Llah, les articles se multiplient sur Internet. Et avec parfois un certain nombre d’erreurs.

Il en est une sur laquelle nous aimerions revenir rapidement. Nous avons en effet pu lire que ramadan est un mois sacré. C’est faux.

En islam, il existe quatre et seulement quatre mois sacrés :
– muharram, premier mois de l’année hégirienne
– rajab, septième mois
– dhoul-qaada, onzième mois
– dhoul-hijja, douzième mois

Dans un hadith rapporté par les savants Al-Boukhari et Mouslim (que Dieu leur fasse miséricorde), le Prophète (paix et bénédiction sur lui) nous indique, en substance, ce qui suit : « Le temps a repris son cours tel qu’il était quand Allah créa les cieux et la terre : l’année compte douze mois, dont quatre mois sacrés ; les trois se succèdent et ont pour nom “dhul qi’da”, “dhul hidja” et “muharram” et le quatrième rajab intercalé entre jumada et chaabane”.

Mois béni et non mois sacré. Il ne s’agit pas d’une chicanerie sémantique. La nuance est importante : lors de ces mois sacrés, il est des pratiques interdites, des recommandations vives et, particulièrement, une accentuation de la gravité des péchés. Ce sont ainsi des mois où le croyant doit se bonifier plus encore que le reste de l’année notamment en évitant de commettre des péchés. Savoir que l’on est dans un mois sacré amène ainsi à faire plus attention ce que l’on dit, à ce que l’on fait, à mieux se comporter envers soi-même, envers les autres et envers Dieu. D’où l’importance de connaître parfaitement le calendrier musulman.

Terminons en rappelant le nom des douze mois du calendrier musulman.

1- Muharram | 2- Safar | 3- Rabia al awal | 4- Rabia ath-thani | 5- Joumada al oula | 6- Joumada ath-thania | 7- Rajab | 8- Chaabane | 9- Ramadan | 10- Chawwal | 11- Dhul qi’da | 12- Dhul hidja

Est-ce bon désormais ? Vous connaissez le calendrier musulman par coeur ?

Mois sacré, mois béni : la distinction a toute son importance en islam.
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Un observateur de l’OLMF sur un plateau d’Auvergne

Ramadan 2019 – 1440. Dans un communiqué rendu publique lundi 29 avril, le Conseil français du culte musulman (CFCM) annonce que la nuit du Doute aura lieu samedi 4 mai.

Comme chaque année, une réunion se tiendra à la grande mosquée de Paris en présence de représentants des fédérations musulmanes et de dignitaires religieux ; suite à quoi le CFCM indiquera lors d’une conférence de presse la date du premier jour du mois de ramadan : ce sera, en l’espèce, soit dimanche 5 soit lundi 6 mai.

Apportons une précision à propos de cette annonce. Comme nous avons pu l’écrire à plusieurs reprises ces dernières années, il est de notoriété publique que ni la mosquée de Paris ni le CFCM ni toute autre composante de cette organisation n’observent le ciel après le coucher du soleil à la recherche du croissant de lune, comme le veut la tradition prophétique.

Elles ne s’en cachent d’autant moins que l’annonce a lieu chaque année bien avant le coucher du soleil. L’explication est simple : il a été décidé de suivre d’autres pays et de ne pas observer directement le ciel. Est-ce correct ou est-ce une entourloupe, comme on peut le lire systématiquement sur Internet ? Oui, c’est correct, non ce n’est pas une entourloupe.

C’est non seulement un choix qui ne contrevient en rien avec l’islam, mais encore une position soutenue par trois écoles juridiques sur les quatre que compte l’islam : soit on observe soi-même soit on se fie à un tiers de confiance qui a lui-même observé le ciel à la recherche du croissant de lune.

Ce que l’on peut regretter toutefois, c’est que le CFCM refuse tout partenariat avec l’Observatoire lunaire des musulmans de France, qui dispose dans l’Hexagone de cinq sites d’observation depuis lesquels il scrute le ciel toutes les fins de mois de l’année lunaire. Le duo CFCM-OLMF permettrait aux musulmans de France de disposer de ses propres observations, les annonces ne dépendraient ainsi plus de pays tiers.

Terminons en rappelant une règle cardinale expliquée dans cet article, qui contient une intervention audio de cheikh Ayoub sur la question : ce qui rend le jeûne obligatoire, c’est l’observation effective du croissant lunaire ou l’accomplissement du mois précédent ramadan si la lune n’a pas été vue.

Cliquez sur le lien suivant pour lire l’article : Début de ramadan : abandonner l’observation de la lune n’est pas autorisé

Le 1er jour de #ramadan correspondra à dimanche 5 ou lundi 6 mai in sha’a-Llah.
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Ramadan. Comme chaque année, à l’approche de ramadan, vous êtes nombreux à vouloir disposer du calendrier de ramadan, et donc des horaires de prière durant ce mois béni.

Rappelons à toutes fins utiles que la journée de jeûne est déterminée selon des horaires très précis qui correspondent aux heures de prière. Il suffit de reprendre les horaires de prière du premier jour de ramadan au dernier jour de ramadan pour disposer du calendrier de ramadan. A un détail près : de très nombreux calendriers comportent une colonne de plus, celle de l’imsak.

Ce qu’est l’imsak

“Imsak” a le sens de “s’abstenir”, de “cesser une action”. Ce terme apparaît dans la première colonne des calendriers qui l’indique, juste avant la colonne subh ou fajr (qui correspond à la prière de l’aube, première prière de la journée).

Nombreux sont ceux qui s’inquiètent de ne pouvoir trouver cette colonne dans certains calendriers dédiés au mois de ramadan. A tort. L’imsak n’est en fait qu’une indication dont la seule et unique vocation est d’éviter que le jeûneur ne dépasse la limite autorisée, à savoir l’heure de la prière du subh.

Cesser de manger par sécurité

Autrement dit, l’imsak est une sécurité qui permet à chacun de ne pas étendre son suhur (repas matinal d’avant l’aube) jusqu’après l’heure légale, ce qui invaliderait de facto le jeûne. On peut donc manger jusqu’à l’heure de la prière, et préférer ne pas s’arrêter à l’imsak.

Vous trouverez ci-après une réponse étayée sur le sujet. Elle est tirée du site de Mouhammad Patel, www.muslimfr.com qui a aimablement accepté que nous la reproduisions.

Le jeûne ne débute qu’à partir du soubh ous sâdiq (cette expression arabe désigne les premières lueurs horizontales de l’aube qui annoncent l’apparition prochaine du soleil) : il est donc permis de manger et de boire jusqu’à ce moment.

La notion d’imsâk (littéralement: “s’arrêter”, “s’abstenir”), telle qu’elle est présentée sur bon nombre de calendriers du Ramadhân actuellement, constitue juste une marge de sécurité (de quelques minutes) avant le soubh ous sâdiq qui a pour objectif de permettre un meilleur respect de l’instant limite du souhoûr. Il est donc tout à fait permis de continuer à manger et à boire après le moment déterminé pour l’imsâk, et ce, jusqu’à l’heure précise du soubh ous sâdiq.

Il est important de souligner cependant que l’établissement d’une telle marge n’étant pas rapporté explicitement du Prophète Mouhammad (sallâllâhou ‘alayhi wa sallam) ni des premiers musulmans, bon nombre de oulémas (comme Cheikh Outheïmin r.a. et bien d’autres savants salafis) le dénoncent comme étant une bid’ah (innovation blamâble) à éviter absolument. Il faut reconnaitre d’ailleurs que la détermination de cette marge de sécurité a entraîné une confusion réelle chez la plupart des musulmans : ces derniers ne sont pas informés de sa fonction purement préventive et pensent au contraire que c’est l’heure de l’imsâk qui représente la limite finale pour manger et boire avant de jeûner.

D’autres savants (comme ceux regroupés au sein de la cellule de Fatwa d’Ach Chabakat oul Islâmiya et qui oeuvrent sous la supervision du Dr Abdoullah Al Faqîh) pensent pour leur part que la définition d’une limite de l’imsâk n’est pas une bid’ah en soi (à partir du moment où il n’est pas considéré comme étant une sounnah), étant donné qu’il n’y a rien qui condamne le simple fait de s’arrêter de manger et de boire avant l’heure du soubh ous sâdiq. (Réf : Fatwa N°30009 de la banque d’avis juridiques d’islamweb.net)

Wa Allâhou A’lam !

Source : La Page de l’islam

Nous vous rappelons qu’il est possible depuis 2015 d’obtenir les horaires de prière de sa ville, ce partout dans le monde, en quelques secondes sur le réseau social Twitter.

Lire – @AlKanzSalat : obtenez vos horaires de prière en un tweet

Attention aux horaires selon l’angle 12°

Si votre mosquée ou votre boucher vous a distribué un calendrier avec les horaires de prière selon l’angle 12° (ce sont malheureusement les horaires les plus répandus en France), nous vous invitons à lire cet article : Horaire de prière : l’angle 12°, un angle problématique pour le jeûne.

L’imsak établit une marge de sécurité pour éviter que le jeûneur mange après l’heure.
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L’article <em>Imsak</em> ou pas <em>imsak</em> dans un calendrier ramadan ? est apparu en premier sur Economie islamique.

Ramadan 2019 – 1440. Pour la treizième année consécutive, nous vous invitons à télécharger le calendrier du ramadan. Ce calendrier est identique aux autres calendriers mensuels à votre disposition toute l’année en accédant à la page des horaires de prière.

Frigo de Mohamed

Pendant ramadan, deux prières, celle du subh (appelée aussi “fajr“) et celle du maghrib, retiennent un peu plus l’attention que les autres. Le subh correspond à la première prière obligatoire, qui a toujours lieu avant l’aube, et le maghrib à la quatrième prière, qui a lieu après le coucher du soleil.

Il ne sera pas inutile de rappeler que le jeûne en islam ne commence pas à partir du lever du soleil, mais dès l’aube. On jeûne de l’aube au coucher du soleil et non du lever au coucher du soleil.

Lire – Ramadan : attention, on ne jeûne pas du lever au coucher du soleil

Ces précisions faites, nous vous proposons de vous rendre sur la page dédiée au calendrier du ramadan en cliquant sur l’image ci-dessous ou sur le lien suivant : Calendrier ramadan de 36 000 communes en France.

Comme vous pouvez le voir en haut à droite de l’image ci-dessous, vous pouvez soit imprimer le calendrier, soit le télécharger au format PDF, soit les deux évidemment.

Calendrier ramadan Toulouse

Entrez ensuite le nom ou le code postal de votre ville ou de votre village dans l’encadré prévu à cet effet.

Vous obtiendrez alors les horaires de prière pendant le mois de ramadan pour votre commune. Vous avez le choix entre les horaires calculés selon l’angle 15° ou selon l’angle 18°.

Si vous possédez le calendrier vendu dans les mosquées en France, il est normal que nos horaires ne correspondent pas à celles qui y figurent.

Ce calendrier se base sur l’angle 12° que nous refusons de prendre en compte, car il pose un grave problème pour le jeûne.

Lire – Horaire de prière : l’angle 12°, un angle problématique pour le jeûne

Vous pouvez imprimer et télécharger au format PDF les horaires que nous proposons. Si vous souhaitez les utiliser dans un cadre autre que familial, à l’instar de certaines boucheries, de mosquées, d’associations ou encore comme en 2013 du groupe Casino, nous vous demanderons de faire mention de notre logo et de préciser l’origine des horaires, par respect pour le travail effectué.

Dernier point : on remarquera que l’imsak n’est pas indiqué sur notre calendrier. Pour des explications, lire cet article : Imsak ou pas imsak dans un calendrier ramadan ?

Téléchargez les applications Al-Kanz Android et iOS

Absentes un temps, les deux applications Androïd et iOS sont pour la première de nouveau disponible, pour la seconde si tout va bien c’est une question de jours in sha’a-Llah.

Les horaires de prière sont accessibles depuis ces nouvelles versions, tant dans l’application Android que dans l’application iOS (iPhone/iPad).

Voici les liens pour les télécharger :

– Application Al-Kanz pour iPhone/iPad
– Application Al-Kanz pour Androïd

Pour finir, nous vous invitons à diffuser l’adresse de téléchargement du calendrier ramadan à l’ensemble de vos contacts. Rappelons-nous ce hadith, dont le sens de la traduction est le suivant : « Celui qui appelle au bien aura la récompense de celui qui le suivra, sans que leurs récompenses (respectives) soient pour autant diminuées.” D’autant que nous sommes pendant le mois de ramadan, mois où les récompenses sont démultipliées.

Avec Internet, on peut ainsi espérer précisément démultiplier ses récompenses en faisant très peu d’efforts : un clic, un tweet, un statut Facebook.

Disposez des horaires de prière de votre ville pour ce mois de ramadan, à toute heure de la journée.
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Tarawih à Istanbul – ©Hikrcn / Shutterstock

Dans plusieurs pays du monde, la première journée de jeûne de ce mois ramadan débutera lundi 6 mai à l’aube. Pour d’autres, comme au Pakistan, en Inde ou encore en Afrique du Sud, les musulmans commenceront leur mois de jeûne mardi 7.

Pour les premiers, cela implique que les premières prières collectives d’après la dernière prière obligatoire, les prières de tarawih, auront lieu… ce dimanche 5 mai, soit ce soir.

Ajoutons que le 1er ramadan débute dès la prière du maghrib, prière d’après coucher du soleil, ce dimanche 5 mai : en islam, le jour calendaire ne commence pas à minuit, mais à l’heure de cette quatrième prière obligatoire.

Vous ne saviez pas que tarawih c’est dès ce soir à la mosquée ? Vous le saviez, mais vous l’aviez complètement oublié ? C’est assez courant, même lorsque l’on prie depuis fort longtemps et qu’il ne s’agit pas de son premier ramadan. D’où cet article en guise de rappel. Il est encore temps de passer le mot à d’autres à qui cela a pu aussi échapper.

Précision sur l’horaire : c’est à la discrétion des responsables de votre mosquée. Généralement, en période d’heure d’été, elles débutent toujours après la dernière prière obligatoire de la journée (‘isha), et jamais entre la prière du maghrib et celle du ‘isha. Le mieux est de vous renseigner directement auprès de votre mosquée.

Ramadan mubarak !

Les prières de tarawih précèdent la journée de jeûne.
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Comme tous les mois de l’année du calendrier musulman, l’Observatoire lunaire des musulmans de France déploiera ses équipes sur ses différents sites en France – il en compte cinq : à Toulon, à La Rochelle, à Bayonne, à Clermont-Ferrand et en région parisienne -, afin d’observer le ciel à la recherche du croissant de lune du mois suivant le mois de ramadan, le mois de chawwal.

De même, dans le monde entier, des comités d’observation du croissant lunaire scruteront le ciel, le 29 ramadan, afin de déterminer si ce mois béni comptera 29 ou 30 jours.

Le Prophète (paix et bénédiction sur lui) a dit, en substance :

“Commencez le (mois de) jeûne en le voyant [le croissant], et cessez le (mois de) jeûne en le voyant. Si (le croissant) demeure invisible, complétez trente jours dans le mois de cha’bân.” (hadith rapporté par les imams al-Bukhârî et Muslim)

Si le croissant de lune est vu, alors le mois de ramadan prendra fin et le lendemain correspondra au 1er chawwal, autrement dit à l’aïd al-fitr. Dans le cas contraire, ramadan comptera 30 jours et l’aïd al-fitr aura lieu le surlendemain.

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© LastDay / Shutterstock.com

L’aïd al-fitr, qui marque la fin du mois de ramadan, est célébrée aujourd’hui mardi 4 juin dans plusieurs pays à travers le monde. Ailleurs, ce sera demain mercredi 5 juin in sha’a-LLah, 1er chawwal 1440.

A cette occasion, nous vous souhaitons à toutes et à tous, chères lectrices et chers lecteurs,

‘idkum mubarak
Taqabbala-Llâh minna wa minkum, qu’Allah accepte nos œuvres ainsi que les vôtres
Ghafara-Llâh lana wa lakum, qu’Allah nous pardonne ainsi qu’à vous.

Que Dieu vous aime.

Nos prières et nos pensées vont aux musulmans d’Inde, du Turkestan oriental et de Chine, du Sri Lanka, du Bangladesh, de Birmanie oubliés par le monde en général, par les musulmans en particulier. Aux Syriens, aux Palestiniens, aux Soudanais, aux Yéménites, aux Rohingyas. A toutes les populations opprimées, musulmanes ou non.
Elles vont aux enfants comme Ademe, Adam ou Zoé atteints d’un cancer au cerveau incurable, à leur famille courageuse ; aux malades seuls, à ceux à l’hôpital tout ou partie de ramadan et encore aujourd’hui, à ceux qui ne peuvent se soigner faute de moyens et à ceux qui se soignent en vain ; aux malades chroniques qui n’ont pu goûter au bonheur de jeûner pendant ce mois béni.
Elles vont aux prisonniers injustement enfermés, aux réfugiés en France et dans le monde.
A celles et ceux tristes.

Qu’Allah accepte prières, actes d’adoration et de bienfaisance en ce mois de ramadan, parti pour ne plus revenir avant onze mois.

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Comme tous les mois, depuis plusieurs années, nous vous livrons les résultats de quelques comités d’observation du croissant lunaire à travers le monde.

Lire
– 1er safar 1440, deuxième mois du calendrier musulman
– 1er rabi’ al-awwal 1440, troisième mois du calendrier musulman
– 1er rajab 1440, septième mois du calendrier musulman
– 1er chaabane 1440, huitième mois du calendrier musulman

Ramadan s’en est allé. Nous sommes au mois de chawwal, dixième mois du calendrier musulman. Nous sommes plus précisément aujourd’hui pour les uns le 2 chawwal 1440, pour les autres le 1er chawwal 1440, selon que la lune a été vue ou non lundi soir.

Petit tour du monde des résultats desdits comités d’observation du ciel, institutionnels ou appartenant à la société civile.

En France, l’OLMF (Observatoire lunaire des musulmans de France), annonce n’avoir vu lundi 3 juin le croissant lunaire sur aucun de ses sites.

En Grande-Bretagne l’organisation Wifaqul Ulama, qui peut compter tous les mois sur plusieurs observateurs à travers le pays, indique que le croissant de lune annonçant chawwal a été vu mardi 4 juin. Mercredi 5 juin est aujourd’hui jour de fête, l’aïd al-fitr.

En Afrique du Sud, la Jamiatul Ulama a aussi décrété que le 1er chawwal 1440 correspond à mercredi 5 juin 2019.

Au Maroc, le ministère des Habous et des Affaires islamiques a rappelé sur son Internet que l’observation du ciel à la recherche croissant lunaire aurait lieu mardi 4 juin. L’aïd al-fitr a été fêté dans le royaume mercredi 5 juin.

Aux Etats-Unis, le Chicago Hilal décrète aussi que le mois de chawwal commence mercredi 5 juin.

Toujours aux Etats-Unis, même décision pour le Central Hilal Committee.

Notons ce tweet intéressant, du même comité, qui tient à préciser une règle juridique, selon l’islam : lorsque le ciel est clair, un seul rapport positif (le croissant de lune a été vu) est insuffisant et donc ne peut être pris en compte pour annoncer la fin du mois de ramadan lorsque plusieurs autres rapports affirment le contraire, en l’espèce plus de cinquante lieux d’observation à travers les Etats-Unis.

Le CrescentWatch, comité d’observation situé aussi aux Etats-Unis, indique aussi que le hilal (croissant de lune) n’a pas été vu et décrète que mercredi 5 juin correspond au 1er chawwal.

Sur l’île de la Réunion, la lune a été vue mardi 4 juin.

Sur Twitter, un internaute publie deux photos du croissant de lune prises mardi 4 juin, l’une en Inde, dans la ville de Bombay, l’autre en Afrique du Sud, à Durban.

Terminons rapidement sur l’agitation tout aussi légitime que problématique de celles et ceux tombés des nues lorsque lundi soir l’Arabie saoudite a annoncé avoir vu le croissant lunaire, alors même qu’il était impossible de le voir.

Cette agitation, mélange tout à la fois de stupéfaction, de colère et d’indignation, n’est pas sans provoquer quelque amertume chez celles et ceux qui depuis des années appellent les musulmans en France à prendre au sérieux le calendrier musulman, et donc l’observation tous les mois du ciel à la recherche du croissant lunaire, et pas seulement pour le début et la fin de ramadan.

Cette année, pour la sixième année consécutive, l’OLMF déploie ses équipes tous les mois sur ses sites en France et annonce publiquement ses résultats, photos à l’appui. De notre côté, nous vous livrons, en fin de mois lunaire, le résultat des observations de plusieurs comités d’observation à travers le monde. Malgré nombre d’appels à agir, à sensibiliser imams et responsables de mosquée, les musulmans de France sont aux abonnés absents toute l’année, puis crient au scandale lorsque survient un épisode comme lundi soir.

La solution, nous l’avons en France. Nous avons besoin d’une autorité qui décrète la date du premier jour de chaque mois en se basant sur des observations du ciel. Concrètement, il suffirait que le Conseil français des musulmans de France (CFCM) se fonde sur les résultats de l’Observatoire lunaire des musulmans de France.

Mais le CFCM refuse de travailler avec l’OLMF. Pour autant, comme nous l’écrivions début mai, il ne tient qu’aux musulmans eux-mêmes de se mobiliser, de se prendre en main, bref de choisir l’action.

Lire – Ramadan : samedi 28 ou 29 chaabane, le CFCM s’est-il trompé ?

Un soutien fort et effectif à l’OLMF, qui pourrait alors se déployer sur de nouveaux sites d’observation en France et/ou la mise en place d’autres observatoires, liés à des mosquées ou non, nous permettraient d’être en France totalement indépendants.

Il suffira alors à une autorité de décréter la date du premier jour du mois à venir. Si le CFCM refuse de l’assumer, il faudra qu’une organisation émerge et assume cette responsabilité impérieuse.

Sur l’île de la Réunion, département français s’il en est, les musulmans observent le ciel depuis près de deux siècles, pourquoi serait-il difficile de faire de même en métropole ?

Connaître le calendrier musulman est impératif, car lié à la pratique.
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Astrolabe arabe – © Attica / Shutterstock.com

Vous êtes né le 9 juin 1990 et vous pensez avoir aujourd’hui 29 ans. Détrompez-vous, vous êtes plus vieille ou plus vieux, comme vous allez le constater ci-après. Voyons cela de plus près.

Nous sommes aujourd’hui le 9 juin 2019, selon le calendrier grégorien ; le 6 chawwal 1440, selon le calendrier musulman, si l’on considère que le 1er chawwal 1440 a correspondu à mardi 4 juin.

C’est du reste ce que nous indique l’image ci-dessus, capture d’écran du convertisseur calendrier grégorien – calendrier hégirien du site Islamic Finder.

Né(e) le 9 juin 1990, vous pensez donc, comme dit plus haut, que vous avez bien évidemment 29 ans. Revenons donc au convertisseur et répétons l’opération cette fois pour votre date de naissance.

Vous lisez comme nous que le 9 juin 1990 a correspondu au 15 dhul qi’da 1410. 1410 et nous sommes en 1440.

Maintenant, calculons : 1440 – 1410 = 30. Vous pensiez avoir 29 ans, mais vous en avez en réalité déjà 30. Voilà qui expliquera peut-être pourquoi depuis quelques mois vous avez le cafard : la crise de la trentaine a déjà débuté.

Plus sérieusement, avoir un an de plus ou de moins n’est pas très important, à trente, quarante ou même soixante ans. En revanche, lorsque le calendrier conditionne certaines obligations religieuses, il n’est plus question de prendre cette référence à la légère.

La confusion n’est en effet pas permise, comme nous le verrons dans un prochain article in sha’a-Llah. D’ici-là, découvrez votre date de naissance selon le calendrier musulman en vous rendant sur le site Islamic Finder : convertisseur calendrier hégirien – calendrier grégorien.

Découvrez en un clic votre date de naissance selon le calendrier musulman.
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©Darkfoxelixir – Shutterstock.com

Le mois de chawwal, mois tout juste après le mois de ramadan, a débuté pour les uns le 4 juin, pour les autres le 5.

Lire – 1er chawwal 1440, dixième mois du calendrier musulman

Nous voilà en milieu de mois et donc aux trois jours dits “blancs”, auxquels est attaché un jeûne facultatif.

“O Abû Dharr, si tu jeûnes trois jours chaque mois, jeûne les treizième, quatorzième et quinzième” (rapporté par at-Tirmidhî, n° 761, an-Nassâ’ï, n° 2424) ; Milhân affirme : “Le Prophète nous enjoignait de jeûner les jours blancs : les treizième, quatorzième et quinzième” (rapporté par Abû Dâoûd, n° 2449, an-Nassâ’ï, n° 2432).

Source : Jeûner facultativement trois jours chaque mois – Maison-islam.com

Ainsi, ce mois-ci, pour les uns, les trois jours blancs correspondent au 16, 17 et 18 juin ; soit dimanche, lundi et mardi prochains. Pour les autres, au 17, 18 et 19 juin, soit lundi, mardi et mercredi prochains.

En France, il demeure encore nombre de musulmans qui ne connaissent pas ce jeûne des jours blancs. C’est un problème, en ce que les imams et responsables de mosquées ne font pas sur ce point le travail que tout croyant est en droit d’attendre.

Permettons-nous une remarque : nous hésitons à terminer cet article comme nous l’avons fait des dizaines de fois ces dernières années, en l’occurrence en sollicitant les plus motivés d’entre les lecteurs pour que cette tradition prophétique ne soit plus l’apanage d’une minorité et, donc, en les invitant à en parler, à la faire connaître.

Pourquoi cette hésitation ? Nous l’avons vu une fois encore cette année avec la date de l’aïd. Suite à l’annonce du CFCM, qui lui-même s’est fondé sur la décision de l’Arabie saoudite, qui affirma que la lune a bien été vue dans la péninsule alors même que cela était tout bonnement impossible, on a vu s’agiter les réseaux sociaux : ignorer toute l’année le calendrier musulman et quand vient ramadan pester contre les uns et les autres, est-ce bien raisonnable ?

Et si l’on choisissait l’action à la polémique ? Et si chacun faisait sa part ? Voici comment : les uns font en sorte qu’une affiche annonce à la mosquée tant le début de chaque mois que la date des jours blancs, les autres diffusent, depuis leur smartphone ou leur ordinateur, les observations de l’Observatoire lunaire des musulmans de France et les dates des jours blancs.

Nous avons tous notre rôle à jouer. Notre destin est entre nos mains. Soit nous décidons d’être de celles et de ceux qui agissent, soit nous laissons des tiers décider à notre place. La balle est dans notre camps.

Revivifions ensemble la sunna de notre bien-aimé Prophète ﷺ.
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L’article Jeûne des jours blancs de chawwal 1440 (réveillons-nous !) est apparu en premier sur Economie islamique.

Nous débutons le mois de juillet, dans le calendrier grégorien, et terminons le mois de chawwal, dans le calendrier hégirien.

A l’instar d’autres comités d’observation du croissant lunaire à travers le monde, gouvernementaux ou appartenant à la société civile, l’Observatoire lunaire des musulmans de France (OLMF) scrutera le ciel mercredi 3 juillet sur ces différents sites dans l’Hexagone (Toulon, La Rochelle, Bayonne, Clermont-Ferrand, les Mureaux).

Il s’agira de rechercher et, le cas échéant, de voir le croissant de lune du mois de dhul qi’da, mois suivant le mois de chawwal.

Le calendrier musulman est intimement lié à la pratique. Il est grand temps que nous lui redonnions ensemble toute sa place.

L’article Lune du mois de dhul qi’da : l’OLMF observera le ciel mercredi 3 juillet est apparu en premier sur Economie islamique.

©OLMF

Le mois de chawwal, dixième mois du calendrier musulman, vient de s’achever.

Tour d’horizon, comme tous les mois, à travers le monde pour vous indiquer le résultat des observations de quelques comités qui scrutent le ciel à la recherche du croissant lunaire afin de déterminer le 1er jour du mois à venir.

En France, l’OLMF (Observatoire lunaire des musulmans de France), indique que le croissant de lune a été vu mercredi 3 juillet sur le site de La Rochelle.

En Grande-Bretagne l’organisation Wifaqul Ulama annonce que le 1er dhul qida correspond au jeudi 4 juillet.

Même date retenue en Afrique du Sud par la Jamiatul Ulama.

Au Maroc, ministère des Habous et des Affaires islamiques indique que jeudi 4 juillet correspond aussi au 1er dhul qi’da 1440.

Idem aux Etats-Unis pour le Chicago Hilal, qui précise que le croissant de lune a été observée en plusieurs lieux.

Toujours aux Etats-Unis, le Central Hilal Committee est sur la même ligne : jeudi 4 juillet, jeudi 1er dhul qi’da.

Encore aux Etats-unis, le comité CrescentWatch, qui retient la même date, publie par ailleurs ce joli croissant de lune.

Sur l’île de la Réunion en revanche, la lune n’a pas été vue mercredi 3 juillet. Le 1er dhul qi’da 1440 correspond pour les musulmans de l’Île, à vendredi 5 juillet.

A la fin du mois de ramadan, de nombreux musulmans ont été légitimement outrés par la décision de l’Arabie saoudite qui après avoir annoncé que la lune a été vue lundi 3 juin décréta que le jour de l’Aïd correspondait au mardi 4 juin.

Colère légitime qui aurait pu annoncer une mobilisation réelle pour qu’en France les musulmans prennent eux-mêmes en charge l’annonce du début et de la fin de ramadan.

S’indigner, râler, etc. n’a d’utilité qu’à la seule condition qu’après coup on se retrousse les manches, on se mobilise pour que la situation s’améliore. Eh bien non ! Rien, nada, walou.

L’OLMF continue à oeuvrer sans réel soutien. Les mosquées ne se préoccupent guère de donner toute sa place et son importance au calendrier musulman, pourtant intimement lié à la pratique de l’islam. Les musulmans eux-mêmes sont dans l’attentisme. Attendre qu’autrui fasse.

Répétons-le : la solution, nous l’avons en France. Nous avons besoin d’une autorité qui décrète la date du premier jour de chaque mois en se basant sur des observations du ciel. Concrètement, il suffirait que le Conseil français des musulmans de France (CFCM) se fonde sur les résultats de l’Observatoire lunaire des musulmans de France.

Mais le CFCM refuse de travailler avec l’OLMF et les musulmans eux-mêmes refusent de se prendre en main. Tant pis.

Légitimement indignés lorsque l’Arabie saoudite décréta la date de l’aïd al-fitr, les musulmans de France ne se mobilisent toujours pas.
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L’article 1er dhul qi’da 1440, onzième mois du calendrier musulman est apparu en premier sur Economie islamique.

©Clément Lambert – Flickr

Le mois de dhul qi’da a débuté pour les uns le 4 juillet, pour les autres le 5.

Lire – 1er dhul qi’da 1440, onzième mois du calendrier musulman

En milieu de mois, trois jours, le 13, le 14 et le 15, sont dits “jours blancs”. Un jeûne facultatif leur est associé.

“O Abû Dharr, si tu jeûnes trois jours chaque mois, jeûne les treizième, quatorzième et quinzième” (rapporté par at-Tirmidhî, n° 761, an-Nassâ’ï, n° 2424) ; Milhân affirme : “Le Prophète nous enjoignait de jeûner les jours blancs : les treizième, quatorzième et quinzième” (rapporté par Abû Dâoûd, n° 2449, an-Nassâ’ï, n° 2432).

Source : Jeûner facultativement trois jours chaque mois – Maison-islam.com

Ainsi, en ce mois de dhul qi’da, pour les uns, les trois jours blancs correspondent au 16, 17 et et 18 juillet ; soit mardi, mercredi et jeudi. Pour les autres, au 17, 18 et 19 juillet, soit mercredi, jeudi et vendredi.

Afin de revivifier cette sunna, pratique prophétique, et permettre à celles et ceux qui l’ignorent encore a minima d’en prendre connaissance, nous vous invitons à partager cette information.

Revivifions ensemble la sunna de notre bien-aimé Prophète ﷺ.
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L’article Jeûne des jours blancs de dhul qi’da 1440 est apparu en premier sur Economie islamique.